Essais cliniques comparatifs pour le traitement antirétroviral de 1ère ligne depuis 2006

Comparaison des inhibiteurs d’intégrase vs inhibiteurs d’intégrase
Etude QDMRK : raltegravir QD vs BID, avec TDF/FTC
Article original : Lancet Infect Dis. 2011 Dec;11(12):907-15 - JJ Eron
Dernière mise à jour : 19/10/2014

Pr François Raffi
Centre Hospitalier Universitaire
Nantes, France

  • Après 48 semaines de traitement, RAL QD n’était pas non inférieur à RAL BID, en association à TDF/FTC
  • L’échec virologique était plus fréquent avec le raltégravir en 1 prise/jour, particulièrement chez les patients avec un ARN VIH à l’inclusion
    > 100 000 c/ml
  • L’émergence de résistance à raltégravir et FTC lors de l’échec virologique était plus fréquente dans le groupe 1 prise/jour que dans le groupe 2 prises/jour
  • Les patients en 1 prise/jour ayant des paramètres pharmacocinétiques bas et une charge virale à l’inclusion élevée étaient à risque plus élevé d’échec virologique
  • Malgré un taux de réponse virologique élevé, RAL à 800 mg QD ne peut pas être recommandé à la place de RAL 400 mg BID pour le traitement antirétroviral de 1ère ligne

Schéma d’étude :


*Randomisation stratifiée sur ARN VIH à la pré-inclusion (≤ ou > 100 000 c/ml) et la présence ou non d’une hépatite virale associée

Objectif :

  • Non infériorité de RAL QD : % ARN VIH < 50 c/ml en ITT, NC = E (borne inférieure de l’IC 95 % bilatéral de la différence = - 10 %, puissance 90 %)

Caractéristiques à l’inclusion et devenir des patients

Réponse au traitement à S48









* Exclusion des arrêts pour intolérance ou pour raison non liée au traitement






* IC 95 % de la différence = - 8,3 ; 2,7

Augmentation moyenne des CD4/mm3 à S48 (analyse en échec observé) :
+ 196 (RAL BID) vs + 210 (RAL QD)

Tolérance à S48 :

Echec virologique : définition

  • Non réponse = pas d’obtention de 2 CV consécutives < 50 c/ml à S24 ou lors de l’arrêt prématuré du traitement
  • Ou rebond = après une réponse initiale, ARN VIH confirmé ≥ 50 c/ml


* Génotype réalisé seulement chez les patients avec ARN VIH > 400 c/ml

2/2 (RAL BID) et 7/9 (RAL QD) patients avec émergence de résistance à RAL avaient un ARN VIH
à l’inclusion > 100 000 c/ml

Données pharmacocinétiques :

  • Les concentrations résiduelles de raltégravir étaient plus de 6 fois supérieures avec le dosage en 2 prises/jour que avec celui en 1 prise/jour
  • Bien qu’une association entre les concentrations résiduelles de raltégravir et l’efficacité virologique était mise en évidence dans le groupe RAL QD, il n’a pas été possible d’identifier clairement un seuil pour l’efficacité

 

 

 

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